Un cadre national pour structurer l’après-traitement en cancérologie
L’Institut national du cancer (INCa) vient de publier un référentiel national définissant l’organisation du dispositif de fin de traitement pour les patients atteints de cancer. Intégré à la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, ce cadre vise à consolider une étape encore peu formalisée du parcours de soins : la transition entre la phase thérapeutique et le suivi post-cancer.
Issu d’un travail conduit entre avril 2024 et mai 2025 par un groupe d’experts pluridisciplinaires, validé après deux campagnes de relecture nationale, ce référentiel consacre une nouvelle étape dans la structuration de l’après-cancer. Le document s’adresse à l’ensemble des établissements autorisés en cancérologie, ainsi qu’aux professionnels hospitaliers et libéraux. Il marque une volonté nationale d’harmonisation des pratiques et de renforcement de la qualité de vie après traitement. Le dispositif doit être proposé dans les trois à six mois suivant la fin des soins actifs et couvre trois axes : médical, paramédical et social.
Chaque patient se voit proposer un incluant un bilan médical de fin de traitement, une évaluation accompagnement structuré des besoins en soins de support, une conciliation médicamenteuse si nécessaire, ainsi qu’un plan d’insertion sociale et professionnelle. Oncologues, infirmiers, pharmaciens et travailleurs sociaux y collaborent étroitement, en lien avec la médecine de ville, pour garantir la continuité du suivi.
Le référentiel précise les responsabilités institutionnelles : les établissements autorisés doivent mobiliser des moyens dédiés et former leurs équipes, tandis que les agences régionales de santé (ARS) sont chargées de garantir la mise en œuvre effective du dispositif sur le territoire.
Source : Mise en place d’un dispositif de fin de traitement : principes d’organisation. Coll. Recommandations et référentiels.INCa. 13 octobre 2025.